Je profite d'avoir publié un article il y a quelques jours sur Salman Rushdie, pour parler du livre qu'il vient de sortir (ça fait quelques mois que je l'attendai et du coup, j'ai complètement oublié qu'il devait sortir à la rentrée... quelle logique!).
Rushdie a donc publié une autobiographie dans laquelle il raconte sa vie de clandestinité suite à la fatwa émise par l'ayatollah Khomeiny en 1989. Je n'en dirai pas plus étant donné que je ne l'ai pas lu (ni même encore acheté). Le télérama a publié un petit article concernant cette sortie littéraire.
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Esto.
Passionnée par le patrimoine je me dois dédier un petit article à ce site: La Tribune de l'Art.
Consacré à l'actualité de l'Histoire de l'Art Occidental du Moyen-Âge aux années 30, il permet d'avoir un aperçu et un suivit des débats qui animent le monde de l'art (et ils sont nombreux!).
C'est un site (assez jeune, il a été créé un 2003) qui est, de part son dynamisme, vraiment remarquable. Le partit prit des rédacteurs est évident - et affirmé par ces derniers - et pourra paraître pour certain quelque peu radical (pour ma part, bien que sur certains sujets je n'adhère pas à leur point de vue, je trouve que le monde de l'art - notamment lorsqu'il s'agit de protéger le patrimoine français - manque de radicalisme).
Les auteurs se penchent autant sur les questions des Monuments Historiques que sur les arts en général ou sur les politiques des musées, patrimoniales, etc... Ils informent les lecteurs des expositions, des dernières publications et surtout, surtout, ils ne restent pas simples spectateurs et réagissent lorsque la situation s'impose!
Même si vous ne vous sentez pas particulièrement touché par la cause patrimoniale, vous trouverez dans ce site toujours quelques lectures qui satisferont, j'en suis sûre, votre culture.
Esto.
Et oui, plutôt banal. Mais franchement, la banalité, c'est beau parfois. Et particulièrement lorsqu'elle émane d'un génie!
Non, non! ne vous méprenez surtout pas! Ingres n'est pas banal, loin de là. C'est d'aimer son art qui est banal. Il est mondialement apprécié donc forcément, débuter cette catégorie sur l'art par ce peintre peu paraître sans intérêt.
Mais je m'en fiche, car si je l'évoque c'est que j'aimerai savoir, en un seul mot, comment vous caractériseriez cet artiste.
Sans trop d'originalité, toujours, je le qualifierai de bizarre, pour paraphraser Baudelaire. Ingres, en grand curieux du monde, n'ésite pas à utiliser ce qui lui échappe (comme une connaissance fondée de l'Orient duquel il n'en retient que les plaisirs irréels émanant des fantasmes occidentaux) et à détraquer ce qu'il maîtrise (tel que la connaissance de l'anatomie, qu'il disait avoir en horreur).
Ingres, bizarre, j'approuve! ^^
Esto.
Inges, Jeanne d'Arc lors du sacre de Charles VIIdans la cathédrale deReims, 1854, huile sur toile, 240x178, Paris, Musée du Louvre
Je vais débuter cette catégorie du blog par la présentation d'un auteur que j'admire tout particulièrement: Salman Rushdie. (Je suis bien contente d'en parler ici, autour de moi personne n'a lu un seul de ses livres et je n'ai pas réussi à les en convaincre...).
Donc Salman Rushdie, pour ceux qui ne le connaissent pas, est un auteur d'origine indienne (né à Bombay) et qui a grandit en Grande-Bretagne (je crois qu'il vit maintenant aux Etats-Unis). Mr Rushdie est surtout connu pour un de ses livres les " Versets sataniques" (1988). Il sera publié une fatwa de mort par l'ayatollah Khomeini suite à la publication de cet ouvrage qui raconte l'histoire de quelques versets du coran (si je ne m'abuse - je n'ai pas lu ce livre, les sources le concernant me provienne du magiqueinternet, elles ne sont donc peut-être pas tout à fait justes - AVIS A QUI L'A LU !!!).
Pour ma part, j'ai lu:
On a beaucoup entendu parler de l'Enchanteresse de Florence lors de sa publication en France et c'est avec ce livre que j'ai découvert cet auteur. Une histoire emprunte de paysages très divers, de magie, de couleurs... dans l'Orient et l'Occident du XVIe siècle. Fascinant!
Rushdie a réussi à conférer à son histoire une étrange réalité. Il aurait pu tomber dans le registre fantastique, mais maniant son texte à la perfection (non non, je n'en rajoute pas - enfin, presque pas) il parvient à maintenir le lecteur dans une réalité historique - mais qui est relève exclusivement de la fiction. Bon, c'est là mon point de vue. Pour moi, il réussi à ne pas basculer du côté ridicule de la magie. Il mêle ce qui peut être réel (c'est à dire le contexte) à ce qui ne l'est pas avec une telle dextérité que nous croyons sans trop d'ésitation à l'irréel.
Les deux derniers ouvrages que j'ai cité sont deux contes. Luka et le Feu de la Vie est la suite du premier (mais on peut aisément lire le second sans avoir lu le premier). Cette fois - en comparaison avec l'Enchanteresse de Florence - le registre fantastique est hautement revendiqué. On se trouve plongé dans deux mondes différents: Haroun nous transporte au "pays" de la création des histoires, quant à Luka, il nous fait découvrir un univers régie pas les lois (particulièrement décousues) des jeux vidéos (c'est d'ailleurs l'aspect le plus étonnant de conte car d'un coup, les jeux vidéo deviennent bien plus réels que lorqu'on y joue - ce qui est assez paradoxale je trouve).
Le Dernier soupir du Maure et Est, Ouest (qui est un recueil de petites nouvelles) nous plongent dans la dure réalité de notre temps. Je l'avoue, je n'ai pas réussi a achever la lecture du Maure (je rencontre en effet une certaine difficulté à lire des histoires qui se déroule au XXe et XXIe siècle ou dans le futur). Mais l'écriture de Rushdie est toujours aussi plaisante même lorsque l'histoire l'est moins.
Est, Ouest bouleverse la normalité des évènements. Récits toujours emprunt de merveilleux, les choses qui sont pour nous établies ne le sont plus chez Rushdie.
(Mon but n'étant pas de faire un résumé des livres, n'ésitez pas à aller les chercher sur internet!)
Esto.
